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ALERTE ! FRET SNCF DE NOUVEAU MENACE

• L’Union Européenne et le Gouvernement organisent une catastrophe ferroviaire

Les technocrates européens ont décidé d'attaquer le gouvernement français sous prétexte qu'il a épongé les dettes de la filiale FRET- SNCF qui a, ainsi, reconquis des marchés et retrouvé l'équilibre financier.

Plutôt que de se battre et de résister, le ministre des transports a choisi de capituler et de se coucher avec précipitation devant la volonté européenne, au mépris de l'intérêt de la France. Il a publié le projet d'accord qu'il a négocié avec l'Europe : FRET-SNCF sera dépecé et liquidé ; 30 % des trafics seront abandonnés et livrés au privé ; 51 locomotives FRET seront cédées aux concurrents et 10 % des effectifs de cheminots seront supprimés.

Tant pis si la SNCF, les cheminots, l'intérêt public et le climat en font les frais ! Tant mieux pour les intérêts financiers et privés !

Ce nouveau saccage de la SNCF est inacceptable. Il annonce un démantèlement à terme du groupe SNCF qui va impacter gravement notre cité cheminote. L'intérêt public sera sacrifié au profit des intérêts privés. Comment va-t-on lutter contre le dérèglement climatique en mettant des milliers de nouveaux camions sur les routes ?

• Fret SNCF : les communistes relancent la bataille du rail Les députés et sénateurs communistes

ont lancé des procédures parlementaires : une commission d’enquête a l’Assemblée Nationale et une commission d’information au sénat. Leurs objectifs : démontrer que l’Etat n’a jamais voulu développer réellement Fret SNCF et confirmer ainsi qu’elle est indispensable pour le climat et l’environnement.

Dans un an, les élections européennes seront organisées. Déjà, on entend monter la petite musique macroniste qu'il ne s'agira pas de politiser ce scrutin et qu'il faudra simplement soutenir et renforcer l'union européenne actuelle.

Au contraire, cette nouvelle attaque contre le service public de la SNCF démontre la nécessité de donner un contenu politique à ce scrutin. Dans un an, personne ne devra oublier la sale besogne de l'Europe. Avec le bulletin de vote, il faudra exiger que l'Europe prenne enfin une orientation véritablement sociale. Il faudra voter pour que l'union européenne soit au service des peuples et de l'intérêt général et pas seulement de la finance.

En attendant, il faut soutenir activement la lutte que les cheminots vont engager pour faire échec à cette nouvelle casse et exiger le développement des trafics des voyageurs et des marchandises assurés par la SNCF, seule solution pour répondre à l'intérêt général.

RASSEMBLEMENT EN GARE DE MIRAMAS Le 15 juin à 11h00

Miramas, le 6 juin 2023