A Miramas, les communistes soutiennent les revendications des employés de la grande distribution.
A Miramas, les communistes soutiennent les revendications des employés de la grande distribution
Actuellement, la grande distribution connaît de nombreux soubresauts qui se traduisent par de multiples restructurations, le dépeçage de grandes enseignes comme CASINO avec ses 55000 employés, des fermetures de boutiques, des suppressions de postes et l’augmentation du chômage. Les patrons justifient cette situation par la croissance des coûts de gestion de leur entreprise. Ils invoquent également le nombre important de prêts à rembourser, la concurrence de pays comme la Chine, le développement du commerce par internet et, bien entendu, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Tout cela existe.
Les patrons en profitent pour réduire les droits des salariés.
Pourtant, dans cette période de hausse des prix, les marges des entreprises se sont maintenues et même améliorées, notamment dans le domaine de l’alimentation. Les profits n’ont pas régressé, bien au contraire !...
En vérité, les bénéfices ont encore progressé au détriment des agriculteurs qui subissent des prix détériorés pour leurs productions, des consommateurs qui subissent l’inflation et surtout du personnel des magasins qui pait les frais de cette situation.
Seuls les actionnaires de la grande distribution tirent leur épingle du jeu avec des dividendes indécents.
Les salariés ont raison de revendiquer
Les employés sont soumis à une exploitation toujours plus forte avec des contrats précaires. Ils subissent le travail fractionné avec des horaires décalés. Le temps de travail est souvent insuffisant pour justifier un vrai salaire pour vivre décemment. La plupart sont des travailleurs qui connaissent la pauvreté. A Miramas, ils sont obligés de travailler le dimanche et les jours fériés sous peine de représailles en cas de refus. Dans ces conditions, il est évident que leur vie familiale s’en ressent et qu’elle est fortement perturbée. Ils ont raison de revendiquer pour améliorer leur niveau de vie et défendre leur dignité.
Un nouveau danger plane sur les employés du grand commerce
Dans tous les métiers il ne faut pas avoir une méfiance systématique vis-à-vis de l’évolution des techniques. C’est notamment le cas pour l’arrivée de l’intelligence artificielle. En principe, ces diverses évolutions sont souvent présentées comme des progrès destinés à soulager et à améliorer les conditions de travail des salariés. Mais, dans notre monde capitaliste, les progrès comme la diminution de la pénibilité ou le gain de temps ne sont jamais accordés au bénéfice des employés. Il est certain que d’autres tâches, peut-être plus ingrates leur seront imposées car ce n’est pas le confort au travail qui est la préoccupation des dirigeants mais la rentabilité de l’employé.
C’est ce qui arrive aux caissières des hypermarchés. Des caisses automatiques ont fait leur apparition et ont permis de supprimer des postes. Les employées rescapées deviennent des assistantes des machines. Elles sont soumises à une pression renforcée de la hiérarchie et à une surveillance qui frise l’illégalité.
Leurs conditions de travail sont de plus en plus dégradées et déshumanisées. Pour les agents, c’est un recul des rapports humains lié à une déqualification, donc un prétexte supplémentaire pour maintenir les bas salaires, refuser toute promotion et c’est l’opportunité de supprimer des postes pour accroître les résultats financiers.
La section du PCF de Miramas soutient sans aucune réserve les luttes qui sont engagées et toutes les revendications légitimes de tous les employés du commerce. |
Nos objectifs de lutte pour une vie meilleure :
- Mettre fin à la suppression des effectifs
- Mettre fin à la précarité abusive des contrats (interim et CDD)
- Adapter les horaires, et supprimer le travail dominical
- Porter le SMIC à 1500 € nets par mois
- Indexer les salaires sur l’inflation
- Bloquer les prix et baisser les taxes sur les carburants
- Baisser le prix du gaz et de l’électricité
- Veiller à ce que les métiers ne soient pas déqualifiés au point qu’ils puissent être facilement remplacés par des machines
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