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Communiqué de la section du PCF de Miramas

Dans quelques jours, Missak Manouchian et sa compagne Mélinée vont entrer au Panthéon à l’initiative du Président de la République. Nous apprécions cette décision et nous voulons associer notre section de Miramas du PCF à l’hommage qui va être rendu à ce héros de la résistance française.

Manouchian, ce jeune arménien qui avait été orphelin suite au génocide de 1915 s’était réfugié en France et, pendant la guerre, a joué un grand rôle dans la résistance. C’était un ouvrier communiste qui a dirigé un groupe FTP-MOI composé de nombreuses nationalités.

Traqué dans l’épisode de « l’affiche rouge » qui semblait « une tache de sang » selon les mots du poète Louis Aragon, il a été arrêté par la police française de Vichy, supplétive de la gestapo, et il a été fusillé avec ses camarades au mont Valérien le 21 février 1944 à l’âge de 37 ans. En nous souhaitant « bonheur à ceux qui vont survivre ».

En honorant la mémoire de Missak, mort pour la France, nous voulons avoir une pensée pour les dizaines de camarades de Miramas qui ont été déportés à Buchenwald comme les Puppo père et fils, Pierre Doize ou Borreghero et ceux qui ont été fusillés comme Gaston Pérassi, Armel Puppo, Marius Tessé et Arthur Favarro.

Nous pensons aussi aux familles Pinoncelly, Carraire, Echinard, Bouchet, Sorribès,Estal, Taxil, Marignane, Aubert, Germa, Barbaroux, Cote, Roucaute dont un des leurs fut également déporté et interné en Algérie ou dans d’autres forteresses. Nous leur devons la liberté.

Que cette commémoration nous engage à redoubler de vigilance face aux nostalgiques de la pureté raciale, de la xénophobie ou du rejet de l’autre.

Nous suggérons au conseil municipal de s’emparer de cet hommage pour qu’il devienne celui de toute notre ville.

                                                                                                                      Le 12 février 2024