COMMUNIQUÉ DU GROUPE COMMUNISTE SUITE À L’ÉLECTION DE PIERRE BELL-LLOCH COMME MAIRE DE VITRY
Les communistes de Vitry-sur-Seine ont fait preuve d'un courage immense en décidant de mettre fin à la direction de Jean-Claude Kennedy.
Ce dernier a payé le prix de son mépris des communistes de Vitry-sur-Seine, de son mépris de la section et du respect dû au parti qui lui a permis d'être au pouvoir. Et il a payer le prix de ses renoncement programmatiques (privatisations de services publics municipaux).
Les communistes de Vitry vont désormais payer le prix en ayant osé s'attaquer au sacro-saint principe de l'intouchabilité de l'élu et de sa supériorité vis à vis du Parti et des communistes.
Le courage politique, c'est celui du collectif, celui des principes et non celui des postes.
En tout cas des militant.e.s suffisamment autonomes pour aller contre les diktats d'un notable c'est suffisamment rare pour être souligné.
En effet, Mr Pierre Bell Lloch, a été élu au sein d'un rassemblement de gauche qu'il a hautement contribué à construire sur un scrutin de liste qui voit la victoire d'un grand rassemblement à gauche. Ce rassemblement, ambitieux, réunissant les communistes, socialistes et écologistes et de nombreux citoyen.e.s engagé.e.s de Vitry, s'appuyait sur un programme clair, au service de tous.tes les vitryot.e.s, et avec au cœur la garantie de la défense d'une ville populaire accessible à tous.tes.
Mr Jean Claude Kennedy, lors des derniers jours ayant précédé l’élection, avait souhaité remettre en cause les accords programmatiques et exécutifs avec nos partenaires d'Europe écologie les Verts ainsi qu'avec la section du Parti Communiste Français, venant fragiliser notre majorité municipale. Malgré plusieurs tentatives d'arriver à un compromis, et pour maintenir l'unité de la majorité de gauche, le groupe communiste a fait le choix de présenter la candidature de Mr Pierre Bell Lloch.
Le nouveau Maire et sa majorité auront à cœur de poursuivre la politique de gauche ambitieuse de notre ville de banlieue rouge. Une politique du logement social d'abord face à la montée des prix et au mal logement sur la ville, pour une gestion publique et communale des logements sociaux, meilleur rempart contre la spéculation. Nous refuserons ainsi toute privatisation du logement social et réinterrogerons dès a présent la fusion de l'Office public de l'habitat et de la Semise.
Une politique qui refuse l'austérité budgétaire imposée aux collectivités par le gouvernement et le capital, et qui rejette ainsi la contractualisation, votée l'année dernière à l'initiative de Jean Claude Kennedy, qui lie les mains des élu.e.s communaux en terme budgétaire.
Enfin, c'est un renouveau démocratique, qui répond aux besoins de renouvellement exprimé maintes fois par les vitryot.es. Nous avons conscience de notre responsabilité et travaillerons des aujourd'hui à construire collectivement le meilleur pour notre ville.
Le groupe Communiste Républicain et Citoyen.
A chaud, sur Vitry
On se calme, non il ne s'agit pas d'un coup d'Etat, mais bien du refus de l'ancien maire Kennedy de respecter les bases sur lesquelles il avait été élu...
IL vaut mieux si les communistes de Vitry l'estiment ne pas élire un maire qui risque de faire perdre à terme toute crédibilité au parti communiste, que soutenir jusqu'au bout des gens qui après font tomber dans l'escarcelle de la droite des mairies réputées imprenables.
Ce qui s'est passé à Gardanne, à Saint Denis et ailleurs le prouve...
Dans le Val de Marne à force de soutenir des mairies limites et n'en faisant qu'à leur tête et à celle d'un petit groupe d'amis, le tocsin a résonné très fort...
Donc l'indignation de la fédération contre ce qui se passe à Vitry me parait mal venue...D'ailleurs je suis sûre qu'ils vont finir par arrêter cette agitation inutile parce qu'ils ne sont pas en situation après leurs résultats d'entrer en conflit avec les communistes de Vitry avec la très grande majorité des élus qui ont le droit et le devoir d'élire l'élu qui correspond le mieux aux intérêts de la population de Vitry.
Le vote massif des nouveaux élus dès le premier tour, a dit qu'il ne s'agissait pas d'une majorité de circonstance autour de Pierre Bolloch, le secrétaire de section communiste, mais de la quasi unanimité de ceux qui veulent le respect de l'électeur populaire face aux compromis des notables.
ceux qui ont soutenu l'ancien maire sont ceux qu'ils voulaient faire rentrer dans sa majorité comme à Gardanne pour mieux à terme livrer la ville. C'est pour cela qu'il faut se calmer et être très clair, c'est bien sur le programme et sur le respect de celui-ci que le choix du maire qui relève du conseil municipal est intervenu et il ne change pas l'orientation puisque c'est un communiste qui succède à un communiste.