LES INDÉPENDANTISTES CATALANS RENFORCENT LEUR MAJORITÉ ET DÉPASSENT LES 50% DES VOIX POUR LA PREMIÈRE FOIS
Si le PSC-PSOE est arrivé en tête des élections législatives catalanes, il n'est pas en mesure de former une majorité.
Les partis indépendantistes remportent le scrutin avec une double majorité, celle des urnes et celle des sièges au Parlement.
Le scrutin est marqué par une très forte abstention (46,45%) et une irruption du parti d'extrême droite unioniste VOX.
Le Parti des socialistes catalans (PSC-PSOE) est arrivé en tête des élections législatives catalanes provoquée par la destitution du Président de la Generalitat Quim Torra par la justice espagnole.
Le PSC-PSOE avec 23,02% des voix connait une très forte progression (+10 points) et remporte 33 sièges au Parlement catalan (+16). Sans surprise c'est dans la province de Barcelone qu'il réalise sont meilleurs score (25,03%). Il supplante le parti de centre-droite (allié à LREM en France et parti de Manuel Valls), Ciudadanos.
Le tête de liste, Salvador Illa, ministre de la santé du gouvernement PSOE-Podemos-IU de Pédro Sanchez, aura du mal à former une majorité. Les forces unionistes ne disposent que de 61 sièges sur les 135 du Parlement catalan.
L'indépendantisme en tête et avec une double majorité
C'est bien l'indépendantisme qui a remporté le scrutin législative et avec une double victoire historique. Les partis indépendantistes ont la majorité au Parlement catalan (74 sièges) et la majorité dans les urnes, pour la première fois, avec 51,28% des suffrages.
La Gauche républicaine (ERC) dirigée par Pere Aragonés et Oriol Junqueras est en tête avec 21,31% des voix et 33 sièges (+1) de gagné. ERC réalise son meilleur score dans la province de Tarragona (bastion historique) avec 24,49% des voix. ERC est seconde dans les province de Barcelone (20,43%), Girona (21,80%) et Lleida (26,58%).
Pere Aragonés a appelé à la constitution d'un gouvernement de coalition et à ouvert sa porte à Junts Per Catalunya, la CUP et aux Communs (ECP).
Junts Per Catalunya, la formation dirigée par Carles Puigdemont (eurodéputé en exil), réalise un bon score et rassemble 20,06% des suffrages et 32 sièges (-2). Sans surprise elle arrive en tête dans les provinces de Girona (32,68%) et Lleida (28,04%). Junts appelle à la formation d'un gouvernement indépendantiste avec ERC et la CUP.
PDeCat, le parti de droite de l'ancien président de la Generalitat Artur Mas, qu'a quitté Carles Puigdemont, perd tous ses élus et ne remporte que 2,72% des voix. L'ancienne formation qui structurait le paysage politique catalan (CiU) est balayée de l'échiquier politique. Ses politiques ultralibérales et ses affaires de corruption auront enfin eu raison d'elle.
La CUP, formation d'extrême gauche (qui n'est pas un "NPA catalan" comme peuvent résumer certains idiots) réalise un excellent résultats et double sa représentation au Parlement. Avec 6,68% des suffrages, la CUP remporte 9 sièges (+5). La CUP réalise son meilleurs score à Girona (9,04%), Lleida (7,40%), Tarragona (6,79%) et Barcelone (6,30%).
Le PSC-PSOE avec 23,02% des voix connait une très forte progression (+10 points) et remporte 33 sièges au Parlement catalan (+16). Sans surprise c'est dans la province de Barcelone qu'il réalise sont meilleurs score (25,03%). Il supplante le parti de centre-droite (allié à LREM en France et parti de Manuel Valls), Ciudadanos.
Le tête de liste, Salvador Illa, ministre de la santé du gouvernement PSOE-Podemos-IU de Pédro Sanchez, aura du mal à former une majorité. Les forces unionistes ne disposent que de 61 sièges sur les 135 du Parlement catalan.
L'indépendantisme en tête et avec une double majorité
C'est bien l'indépendantisme qui a remporté le scrutin législative et avec une double victoire historique. Les partis indépendantistes ont la majorité au Parlement catalan (74 sièges) et la majorité dans les urnes, pour la première fois, avec 51,28% des suffrages.
La Gauche républicaine (ERC) dirigée par Pere Aragonés et Oriol Junqueras est en tête avec 21,31% des voix et 33 sièges (+1) de gagné. ERC réalise son meilleur score dans la province de Tarragona (bastion historique) avec 24,49% des voix. ERC est seconde dans les province de Barcelone (20,43%), Girona (21,80%) et Lleida (26,58%).
Pere Aragonés a appelé à la constitution d'un gouvernement de coalition et à ouvert sa porte à Junts Per Catalunya, la CUP et aux Communs (ECP).
Junts Per Catalunya, la formation dirigée par Carles Puigdemont (eurodéputé en exil), réalise un bon score et rassemble 20,06% des suffrages et 32 sièges (-2). Sans surprise elle arrive en tête dans les provinces de Girona (32,68%) et Lleida (28,04%). Junts appelle à la formation d'un gouvernement indépendantiste avec ERC et la CUP.
PDeCat, le parti de droite de l'ancien président de la Generalitat Artur Mas, qu'a quitté Carles Puigdemont, perd tous ses élus et ne remporte que 2,72% des voix. L'ancienne formation qui structurait le paysage politique catalan (CiU) est balayée de l'échiquier politique. Ses politiques ultralibérales et ses affaires de corruption auront enfin eu raison d'elle.
La CUP, formation d'extrême gauche (qui n'est pas un "NPA catalan" comme peuvent résumer certains idiots) réalise un excellent résultats et double sa représentation au Parlement. Avec 6,68% des suffrages, la CUP remporte 9 sièges (+5). La CUP réalise son meilleurs score à Girona (9,04%), Lleida (7,40%), Tarragona (6,79%) et Barcelone (6,30%).
Les Unionistes une fois de plus battus dans les urnes
Pour le PSC-PSOE, ces élections sont une victoire à la Pyrrhus. En tête mais sans majorité, les sociaux-démocrates ne pourront former de majorité sans le renfort d'ERC. Le PSC-PSOE se retrouve dans la situation de Ciudadanos en 2017.
Les centristes (tendance extrême droite), alliés de LREM et de Manuel Valls, subissent une très lourde défaite. Cs ne recueille que 5,57% des voix contre 25,35% en 2017. Ils conservent seulement 6 sièges des 36 qu'ils avaient gagnés lors des élections illégitimes de 2017. Une claque qui profite au PSC-PSOE et à l'extrême droite VOX.
Les fascistes espagnols de VOX réalise une percée et s'imposent comme la première formation de droite espagnole en Catalogne. Avec 7,69% des voix, VOX remporte 11 sièges au Parlement. C'est dans la province de Tarragona qu'ils réalisent leurs meilleurs scores (9,40%).
Enfin le Parti Populaire réalise sont pire score avec 3,85% des voix et 3 sièges (-1).
Les Communs (En Comú Podem - ECP) qui rassemble Podemos (Podem) et les formations comme Barcelona en Comú, maintiennent leurs positions avec 8 sièges (=) et 6,86% des voix (7,46% en 2017). C'est dans la province de Barcelone que ECP remporte son meilleur score (7,76%).
La tête de liste d'ECP, Jéssica Albiach Satorres, a appelé à la constitution d'un gouvernement des gauches avec ERC et le PSC-PSOE. Techniquement ces trois formations disposent d'une majorité (74 sièges). Si En Comú Podem n'est pas formellement un parti unioniste, il reste ambigu sur la question nationale catalane et surtout n'agit pas pour la libération des prisonniers politiques.
Pour le PSC-PSOE, ces élections sont une victoire à la Pyrrhus. En tête mais sans majorité, les sociaux-démocrates ne pourront former de majorité sans le renfort d'ERC. Le PSC-PSOE se retrouve dans la situation de Ciudadanos en 2017.
Les centristes (tendance extrême droite), alliés de LREM et de Manuel Valls, subissent une très lourde défaite. Cs ne recueille que 5,57% des voix contre 25,35% en 2017. Ils conservent seulement 6 sièges des 36 qu'ils avaient gagnés lors des élections illégitimes de 2017. Une claque qui profite au PSC-PSOE et à l'extrême droite VOX.
Les fascistes espagnols de VOX réalise une percée et s'imposent comme la première formation de droite espagnole en Catalogne. Avec 7,69% des voix, VOX remporte 11 sièges au Parlement. C'est dans la province de Tarragona qu'ils réalisent leurs meilleurs scores (9,40%).
Enfin le Parti Populaire réalise sont pire score avec 3,85% des voix et 3 sièges (-1).
Les Communs (En Comú Podem - ECP) qui rassemble Podemos (Podem) et les formations comme Barcelona en Comú, maintiennent leurs positions avec 8 sièges (=) et 6,86% des voix (7,46% en 2017). C'est dans la province de Barcelone que ECP remporte son meilleur score (7,76%).
La tête de liste d'ECP, Jéssica Albiach Satorres, a appelé à la constitution d'un gouvernement des gauches avec ERC et le PSC-PSOE. Techniquement ces trois formations disposent d'une majorité (74 sièges). Si En Comú Podem n'est pas formellement un parti unioniste, il reste ambigu sur la question nationale catalane et surtout n'agit pas pour la libération des prisonniers politiques.
Quels scenarii et quelles majorités pour la Catalogne ?
Scenario 1 : Gouvernement indépendantiste
ERC peut constituer un gouvernement indépendantiste. Avec les 33 sièges du parti de la gauche républicaine, les 32 de Junts Per Catalunya et le soutien des 9 élu.e.s de la CUP, ce gouvernement peut disposer d'une majorité de 74 sièges.
Scenario 2 : ERC, indépé et Communs
Pere Aragonés a appelé à la constitution d'un gouvernement de coalition sans les partis unionistes (PSC-PSOE, VOX et PP). ERC appelle Junts, la CUP et ECP à constituer un gouvernement. Si ce scenario fonctionne, le gouvernement pourrait disposer d'une majorité de 82 sièges.
Scenario 3 : Gouvernement des gauches
Scenario peu probable qui donnerait la présidence de la Generatitat à Salvador Illa (PSC-PSOE) et qui s'appuierait sur ERC et ECP. Cette majorité disposerait de 74 sièges.
Scenario 1 : Gouvernement indépendantiste
ERC peut constituer un gouvernement indépendantiste. Avec les 33 sièges du parti de la gauche républicaine, les 32 de Junts Per Catalunya et le soutien des 9 élu.e.s de la CUP, ce gouvernement peut disposer d'une majorité de 74 sièges.
Scenario 2 : ERC, indépé et Communs
Pere Aragonés a appelé à la constitution d'un gouvernement de coalition sans les partis unionistes (PSC-PSOE, VOX et PP). ERC appelle Junts, la CUP et ECP à constituer un gouvernement. Si ce scenario fonctionne, le gouvernement pourrait disposer d'une majorité de 82 sièges.
Scenario 3 : Gouvernement des gauches
Scenario peu probable qui donnerait la présidence de la Generatitat à Salvador Illa (PSC-PSOE) et qui s'appuierait sur ERC et ECP. Cette majorité disposerait de 74 sièges.
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