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Mélenchon aux socialistes: "Que finisse cette longue solitude pour moi d'avoir été séparé de ma famille"

 

09Sep

 

Jean-Luc Mélenchon, lors de la Marche pour le climat, à Marseille, samedi.
Jean-Luc Mélenchon, lors de la Marche pour le climat, à Marseille, samedi.Photo Christophe Simon. AFP

GAUCHE

 

Décidemment cet homme s’avère prévisible, d’un électoralisme sans surprise. dans le cadre de la préparation des européennes, Il y a eu  la rencontre avec Macron où non seulement il a renié les propos prononcés l’après-midi même les traitant de « galéjade marseillaise » et qui traitaient le dit Macron de xénophobe, ce qui s’est terminé par une soirée entre les deux compères sur le thème « va je ne te hais point », tandis que l’autre le consacrait comme son principal opposant. Voici maintenant l’appel aux socialistes, « les siens ». Voici longtemps que je répète à mes petits camarades tentés par le mélenchonisme radical, anti-socialiste qu’ils pratiquent l’attitude Gribouille, aller se plonger dans le lac pour éviter la pluie. (note de danielle Bleitrach)

 

Par Rachid Laïreche, envoyé spécial à Marseille — 

Le leader de La France insoumise a profité de son invitation à l’Université des causes communes pour faire ami ami avec ses anciens camarades du PS. Manière de draguer l’aile gauche du PS en vue des européennes et au-delà.

Une sorte de retour à la maison. Ou l’inverse. L’accueil de ses anciens copains dans sa nouvelle maison : chacun se raconte sa propre histoire. Les faits : dimanche matin, Jean-Luc Mélenchon s’est pointé à l’Université de causes communes – un club politique –, organisé par le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et… les socialistes Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann : une première depuis son départ du PS, le 7 novembre 2008. Il n’a pas esquivé son histoire. Et il a tenté de renouer les liens.

«Ce n’est pas un secret»

Au parc des expositions, devant les militants, manches retroussées, le leader de La France insoumise a laissé parler ses émotions. «Je ne suis pas venu ici vous courtiser, ni vous reprocher vos anciennes erreurs, car vous pourriez me faire remarquer que j’en ai partagé beaucoup», dit-il dans un premier temps. Puis : «J’ai le cœur plein d’enthousiasme si vos chemins viennent en jonction des nôtres. Que finisse cette longue solitude pour moi d’avoir été séparé de ma famille.» Des mots forts. Et il conclut avec un : «Mes amis, vous me manquiez.»

 

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Dans la salle, la petite foule apprécie. Elle applaudit. La plupart des socialistes présents représentent l’aile gauche du PS, ils partagent de nombreux combats avec les insoumis. Jean-Luc Mélenchon souhaite qu’ils franchissent le pas, qu’ils prennent place au sein de son mouvement. Installé au premier rang, le député européen, Emmanuel Maurel écoute attentivement. Il s’approche chaque jour un peu plus d’un départ du PS pour rejoindre le tribun à quelques mois des élections européennes : «J’ai toujours eu des liens personnels très fort avec Jean-Luc, ce n’est pas un secret.»

«Rupture»

Les mots de Jean-Luc Mélenchon ne tombent pas du ciel. Il met en place sa stratégie. Après une année à l’Assemblée nationale avec son groupe, il ouvre le dialogue. Il met en avant son score à la présidentielle et l’état de forme des autres familles politiques à gauche afin de se positionner au centre du jeu. Aux socialistes, il dit : «Je ne vous propose pas un asile politique mais je vous invite à prendre vaillamment votre place dans un combat à mener.» Mais pas à n’importe quel prix.

 

Le chef des insoumis parle de rupture et il veut des preuves. Lesquels ? La sortie des traités européens, ne plus discuter avec le SPD allemand qui gouverne avec la chancelière allemande Angela Merkel, la sortie de l’Otan… En échange, Jean-Luc Mélenchon, qui à déjà en ligne de mire la présidentielle, fait une proposition : «En 2021, on mettra à jour le programme de La France insoumise ensemble.» Un socialiste présent et heureux : «Il a compris qu’il ne pouvait arriver au pouvoir seul !» Une collègue qui s’interroge : «Tu penses qu’entre Hugo Chávez et Mitterrand il a choisi Mitterrand ?»

 

Rachid Laïreche envoyé spécial à Marseille

 

 

 

 

 

 



10/09/2018
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