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Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »

 cette intervention de l’enfant terrible du gaullisme témoigne de l’hostilité désormais déclarée (tous sauf Wauquier?) de LR, mais surtout de ceux que l’on peut qualifier de gaullistes ou plutôt de chiraquiens à l’égard de celui dont ils n’ont pourtant pas dédaigné assurer le triomphe. Premièrement il resterait à écrire sur le modèle de la Comédie humaine ce mouvement d’une partie du capital et de la haute fonction publique. Deuxiémement, il n’en reste pas moins que ce qui est reproché à Macron ne sont pas « les réformes », c’est-à- dire le démantèlement des conquis, mais bien plutôt l’arrogance de parvenu qui accompagne cette délicate opération Nous avons donc là les limites de l’unité des oppositions, la dimension de classe, ces limites rendent d’ailleurs plus urgent que jamais le renforcement d’un parti communiste français et le refus de structures permanentes d’union de la gauche, quand il y a des intérêts communs on voit bien que l’union se réalise sans qu’il soit besoin de s’enfermer dans des structures permanentes sous la direction de la petite bvourgeoisie qu’il s’agisse de la gauche plurielle ou du Front de gauche.  (note de Danielle Bleitrach)

Par AFP 

Jean-Louis Debré le 9 février 2016 à Paris AFP/ARCHIVES – PATRICK KOVARIK

 
 

L’ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré s’est montré critique vendredi envers la politique d’Emmanuel Macron, jugeant qu’un « état de doute et d’interrogation » a succédé à un « état de bienveillance ».

 

« Vous ne pouvez pas demander aux Français –et il a raison de le demander le président de la République — de faire des efforts, de faire en sorte que les APL on les diminue, très bien. Et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l’Elysée », a tancé M. Debré, invité sur LCP.

 

On ne peut pas « en même temps s’adresser aux Français en disant +allez on va réduire un certain nombre de prestations+ et en même temps se faire construire une piscine à Brégançon (lieu de vacances du couple présidentiel, NDLR), aucun président de la République ne l’a fait », a-t-il fustigé.

 

« On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute et d’interrogation, doute sur la politique qui est suivie, doute sur la communication de cette politique », a regretté l’ancien ministre, qui assume avoir pris position pour le candidat Macron avant le premier tour.

 

« Vous dites +il faut maintenant faire un effort on relève tous les manches, on se met au boulot+ et il a raison de le faire, +on fait des réformes+ et il a raison de les faire », a-t-il concédé, mais la politique est « devenue un métier du spectacle », a-t-il déploré.

 

« Mais le drame, c’est que nous n’avons aucune autre solution, la droite s’est conduite comme un bateau ivre dont chaque chef a un cap différent. La gauche, vous l’avez entendue? Elle a disparu », a-t-il constaté.



03/08/2018
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