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Le cri du coeur de Macron : le statut de Maurice Thorez, voilà l’ennemi ! par Gil Rodrigue

 

  • Non seulement Macron a désigné Maurice Thorez, mais les médias ont censuré cette référence de son discours. Les mêmes médias qui n’avaient pas fait état de la différence de ce qu’il disait en anglais et en Français à Davos sur les « réformes » imposées à la France, ont continué leur oeuvre de destruction de la mémoire en supprimant toute référence au rôle des ministres communistes dans leur application du programme de la Résistance, et la vigilance que ce parti a exercé sur tous ces « conquis ». Cela aurait peut-être témoigné à quel point la France a besoin d’un vrai parti communiste et donné du punch à notre Congrès. Toutes choses que le capital a le souci d’éviter.  (note de danielle Bleitrach)
 
 

On le savait depuis longtemps : la bourgeoisie, l’oligarchie et le patronat n’ont jamais admis les conquêtes de la Libération dans un moment qui leur était défavorable compte-tenu de leur attitude vis-à-vis de l’occupant nazi.

 

Denis Kessler assureur ex-responsable CFDT avait donné une traduction extrêmement claire à cette attitude en déclarant en 2007 dans la revue Challenges :

 » il s’agit aujourd’hui « de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! « 

Et c’est de l’étranger, au cours de son voyage en Tunisie que macron martelle :

 

« La fonction publique ne doit pas être une citadelle protégée ! »

 

Et étrangement bien que dans ses déclarations il ait nommément fait directement allusion à l’action de Maurice Thorez en 1947, cette référence a disparu des compte-rendu de la presse ‘Le Figaro, l’Express …)

 

Pourtant MACRON a bel et bien déclaré les choses suivantes :

 

« Enfin regardez les choses en face, nous avons aujourd’hui une fonction publique qui procède mémoire du statut de Maurice Thorez de 1947 … »

Nous y voilà donc!

 

Accompagnant l’objectif immédiat de supprimer 120.000 fonctionnaires, il s’agit dans la foulée avec l’argent public d’organiser dans le secteur public une sorte de plan social à partir de situations personnelles et de s’en prendre aux garanties statutaires en recrutant -car il faut bien faire face tant bien que mal aux besoins des populations- des contractuels en lieu et place de fonctionnaires .

 

Diminuer les effectifs, réduire les capacités d’intervention du secteur public ça risque cependant de mal passer dans le même moment où dans les hôpitaux, les EHPAD, les prisons, l’école, l’Université éclate de manière criante le manque de personnels et le véritable burn-out des personnels confrontés à ces pénuries massives et à un management calqué sur la philosophie et les impératifs de rentabilité du privé.

 

Dans ce contexte on ne s’étonnera pas que la CFDT se déclare prête à négocier avec le pouvoir, justifiant allant au devant de la politique mortifère du pouvoir

Marise JACQUOT de la CFDT déclarant à propos du plan de départ des fonctionnaires :

 

« Si c’est un choix de l’agent que de quitter la fonction publique pour des raisons qui lui sont propres il est tout-à-fait possible d’en discuter.Des dispositifs ont déjà existé, ont eu un succès d’ailleurs mitigé. Il convient que sur ces sujets là rapidement on puisse  échanger avec le gouvernement, ouvrir des négociations  »

Tandis qu’à la CGT c’est plutôt au combat qu’on se prépare!

 

Baptiste TALBOT secrétaire CGT des services publics:

 

« Moi, personnellement je n’aurais pas le réflexe… je n’ai pas l’intention d’aller discuter de la longueur de la corde avec laquelle on veut pendre la fonction publique!  »

 

Tant il est vrai que comme le disait notre cher Krasu :

 

 


10/02/2018
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