IL FAUT QUE LES ABSTENTIONNISTES SOUTIENNENT LES CANDIDATS COMMUNISTES DU CANTON DE SALON DE PROVENCE 2.
Ils ne se sentent pas représentés par les candidats
Qui n’a pas entendu dans la bouche de personne rencontré : « Je n’y prendrai plus part, je ne voterai plus, je ne cautionnerai plus par mon vote. »
"Les politiques semblent n’avoir comme variable d’ajustement pour l’élaboration de leur budget que l’augmentation des impôts pour les honnêtes gens, et de leur demander de se serrer la ceinture ou de travailler plus longtemps en n’étant pas certain d’avoir une retraite. Ils nous demandent des efforts.
« A la première bonne idée que j’entends, je pense immédiatement au fait qu’il y aura 10 raisons invoquées six mois plus tard pour ne pas appliquer ladite promesse. "
S’ajoute à cela, dégoût causés par les affaires qui émaillent la vie politique.
Les abstentionnistes doivent se réveiller pour aller aux urnes. Des élections se profilent, Départementales, régionales, et Présidentielles.
La présidence Mitterrand a contribué à changer la gauche ce qu’on appelle ‘’le tournant de la rigueur ‘’, c’est-à-dire l’alignement sur les lois capitalistes internationales a profondément déçu et démobilisé les forces essentielles du changement promis. Il y avait, soi-disant, la récession mondiale et les impératifs de la construction européenne pour justifier cette volte-face qu’importe ! Ce fut ressenti comme une trahison des engagements pris devant le peuple de gauche.
Si bien, qu’à la fin du 2e mandat de Mitterrand marqué par la cohabitation avec la droite, une grande partie de l’opinion avait décroché avec les idées de progrès collectif.
L’abstention électorale augmente. Les municipalités à direction communiste souffrent. La gauche n’a plus la majorité des suffrages populaire, l’extrême-droite commence à s’installer dans le peuple qui avait fait les beaux jours du mouvement ouvrier. L’individualisme se répand. L’apologie du fric devient légitime avec l’exemple de Bernard Tapie dont on fait un ministre.
Le sentiment d’inutilité du vote, la politique n’a plus le pouvoir de changer la vie.
A cette époque, tout est bon pour faire diversion face à la crise, au chômage, au malaise des banlieues, à la percée de l’extrême-droite, bien utile dans certains cas. Tous ces maux qui n’ont pas cessé de se développer depuis.
Mais on avait déjà connu de telles situations dans notre histoire. Blum décrétant ‘’la pause’’ et la non intervention en Espagne au moment du Front populaire ou le président du conseil Ramadier excluant les ministres communistes de la libération sur ordre des américains, et plan Marshal, ou la création de FO et de son financement américain pour casser la CGT.
Aujourd’hui, la gauche est victime de cet héritage, Jospin 1e ministre sous Chirac qui à privatise le plus, Hollande qui a prolongé cette orientation politique libérale.
L’idée s’est incrustée, au fil du temps, dans l’inconscient collectif qu’il n’y a plus d’alternative, que l’espoir a disparu et que, seul, l’initiative individuelle permet de s’en sortir.
Faut-il s’adonner au fatalisme et s’aligner sur cette tendance ? Ou résister ?
Bien entendu, il nous faut retrouver une gauche qui soit fière de ses convictions, qui ne s’égare plus dans des combinaisons sans principes.
-L’expérience montre que cette gauche est possible chaque fois que le PCF a une influence suffisante.
Face aux choix politiques et aux inégalités qui se sont approfondies, la colère sourde est toujours là. Mais elle n’est plus associée à l’espérance comme naguère mais à du ressentiment. Ce n’est-plus l’émancipation qui est dans la tête des gens mais la régression absolue et le découragement. C’est désormais le manque de perspectives et l’idée qui avance du chacun pour soi.
Que ce soit à l’époque du Front populaire ou à celle de la libération les avancées ont été significatives parce que l’influence du PCF était suffisante pour la solidité de la gauche chaque fois que cette influence a diminué les politiques de collaboration avec la droite ont repris le dessus. Ce sont des enseignements de l’histoire incontestables.
A l’heure actuelle où se préparent les élections départementales et régionales on assiste à des combinaisons bizarres. Le conseiller socialiste sortant, F. Vigouroux démissionne à quelques semaines de la fin de son mandat. Rien ne peut expliquer cette décision sinon des arrières pensées, politiciennes.
En vérité sa démissions sert à imposer la candidature de Vidal puisque en tant que suppléant, il devient conseiller départemental à sa place et qu’il a désormais le pied à l’étrier.
Vidal ne cache pas qu’il est un fidèle soutien de la présidente de droite Martine Vassal. Pour faire illusion et brouiller les cartes on lui a adjoint une socialiste de Salon de Provence qui vient d’être exclue aussitôt par son parti et un notre candidat soi-disant écologiste exclu lui aussi par D.Batho de génération écologie. Quel pastis !
Une autre liste plus officiellement de gauche est également en lice. Mais elle ne comporte pas de candidat communiste et na pas le soutien officiel de la F.I. même si un des candidats s’en réclame.
C’est un candidat socialiste qui s’arroge le pouvoir de dominer cette liste qui est tiré par les ficelles.
Manifestement, tout est organisé pour soutenir la présidente Martine Vassal et déboussoler l’électorat de gauche.
Dans ces conditions, que les communistes ne s’invitent pas dans cette ‘’politicaillerie’’ me parait tout à fait légitime et judicieux. Il y a la nécessité de redonner de la clarté, d’éclairer les enjeux et rendre de la visibilité au PCF et de contribuer à renforcer son influence pour rétablir un équilibre à gauche.
Avec l’élection départementale, qui est une élection locale, il y a des thèmes à développer qui sont de sa compétence et comptent beaucoup dans la vie des gens. Il y a notamment le social (personnes âgées, handicapés, jeunes) la santé l’école (notamment les collèges) les transports (notamment scolaires) leur gratuité, les moyens de communication, la pauvreté, l’écologie, la réhabilitation de l’étang Berre dont nous sommes riverain, le triage qu’il ne faut pas laisser autres qui vont tous essayer d’apparaitre le meilleur défenseur.
N’oublions pas que les socialiste, dans le cadre de la ‘’concurrence libre et non faussée’’ de la constitution européenne repoussée par le peuple Français en 2005 ont contribué au démantèlement de la SNCF et de la privatisation de plusieurs services.
Mais une élection, quelle qu’elle soit, est un moment de la lutte. C’est une étape et non une parenthèse.
Voilà pourquoi le soutien aux candidats communistes est important à cette élection.
D.P.
A découvrir aussi
- Pour le macronisme, le chômeur est un suspect
- Luxembourg: Terminal Intermodal Bettembourg Dudelange (VIDEO)
- « Malheureux les pays qui ont besoin de héros »