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Le PDG de la SNCF a une conception « ancien régime » de son rôle.

Ainsi il intervient pour qu’un fraudeur patenté prit en flagrant délit soit exonéré de payer son amende.

Il faut dire que Pierre Coppey est le patron de Vinci, qui exploite une bonne partie des autoroutes de France et ses salariés.

Pepy soigne ses amis, ainsi Christophe Castaner voulait absolument monter dans un TGV pourtant complet et déjà sur-occupé et bien il a suffit d’un coup de fil au PDG pour qu’une place soit libéré-.

Chez ces gens-là ça fonctionne comme ça, pourquoi s’embarrasser des lois ou des règles de sécurité !

Pepy, dont le salaire dépasse les 450 000 euros annuels, est intouchable à la tête de la SNCF depuis prés de 21 ans, il a connu les présidents Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, il est passé par le cabinet ministériel de Martine Aubry, il a pantouflé un temps à la SOFRES.

Tout cela pour quel bilan ?

Liquidation du fret ferroviaire, préparation zélée de l’ouverture à la concurrence, réduction drastique du nombre de cheminots, mise en place des bus Macron, augmentation de la dette pour le plus grand profit des banques.

Souple et obéissant avec tous les gouvernements, il se maintient à son poste après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, où il est mis en examen, tout comme après l’accident d’ Eckwersheim qui ne lui pose aucun problème de conscience. C’est cet homme là qui méprise avec cynisme les usagers et les cheminots ! Gageons que sa reconversion est assurée avec une prime à la casse, encore faut-il qu’il parvienne à ses fins. Et cela, heureusement, ce n’est pas gagné !