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Frédéric VIGOUROUX Maire de Miramas démissionne de son mandat au conseil départemental.

 

      

       Par la presse, j’ai appris comme tout le monde la décision de F. Vigouroux de se démettre de son mandat de conseiller  départemental.

 

       A quelques semaines de l'élection cantonale et, par conséquent, la fin de son mandat, il démissionne pour, dit-il, «se consacrer davantage à sa ville. »

 

       On ne saurait mieux prendre les gens pour des imbéciles.

 

       Il y a quelques mois, celui-ci briguait un mandat de sénateur du département. Il avait dû reculer et  abandonner son ambition face à l'opposition résolue de ses amis socialistes marseillais.

 

       S'il avait pu obtenir ce poste de sénateur qu'il convoitait tant, il aurait été obligé de quitter son poste de maire et de vivre une partie de son temps à Paris. Où serait passé l'amour de Miramas ?

       A la vérité, c'est un aventurier politique qui se dévoile et qui fait preuve d'un grand cynisme.

 

       Il s'est mis d'accord avec Martine Vassal qu'il a informée bien avant ses élus et la population du canton pour mettre le pied à l'étrier de Vidal qui sera dorénavant conseiller sortant et légitime pour être candidat à sa place. Bien entendu, il n'y aura pas de candidat de droite de poids : Vidal qui déclare « faire du Macron depuis 3 mandats » fera l'affaire.

 

       Vigouroux soutient donc Martine Vassal en sous-main pour obtenir des subventions nécessaires à ses projets de rénovation urbaine, dit-il. On peut s'interroger sur le caractère républicain et démocratique de cette attitude. L'argent public ne devrait-il pas être réparti entre les communes selon des critères objectifs et ne pas être une monnaie d'échange, une sorte de récompense à des magouilles politiciennes ?

 

       Quelle dérive ! Tout cela est misérable et inspire le dégoût. Pauvre démocratie ! On ne saurait mieux faire le lit du RN.

 

       Dans ce climat de recomposition politique et de trahisons des engagements pris dans le passé, il est impossible de se taire, et de cautionner ces reniements, il faut les condamner fermement sans aucune réserve.

 

       Heureusement que les communistes décident de présenter des candidats à l'élection départementale du 20 juin prochain.

 

Ce geste fort est nécessaire pour sauvegarder les valeurs républicaines, le respect des engagements pris et de recréer les conditions pour reconstruire une gauche véritable au service de toute la population. Et de sauvegarder l'honneur de la politique.

 

       Au-delà de leurs différences, tous les démocrates doivent soutenir les candidats communistes afin d'exprimer leur rejet de toutes les magouilles. Et les connivences avec la droite. De condamner ces pratiques qui nourrissent l'abstention et nous conduisent vers les extrêmes.

 

       Relevons la tête pour sauvegarder la tradition de gauche de ce canton.

 

D.P

 

 

 

 



11/05/2021
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