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Tout le monde parle de paix, mais il y a ceux qui agissent et les autres, par Danielle Bleitrach

 

 

 

 

Nous sommes apparemment un nombre grandissant à réclamer la paix et cela prouve que ceux qui continuent à alimenter la guerre, à la cautionner sont obligés de tenir compte de cette pression populaire comme ils doivent tenir compte du désaveu international…

 

Au titre des atouts pour la paix, il y a l’opinion publique française et mondiale, il y a ces initiatives internationalistes qui se multiplient comme celle de la Havane et il y a celles qui dans notre pays les relaient, non seulement ce qui s’est passé à Vénissieux mais de ce que nous recevons chaque jour comme la JC du nord qui nous invite tous à participer ce 27 janvier à l’espace Karl Marx (1). Nous relaierons un maximum de ces initiatives comme celles qui luttent contre le blocus de Cuba, les sanctions en général, parce qu’il est temps de changer “de braquet” y compris parce que remonter la côte face à la propagande est dur…

 

Ce qui prouve que le décisif en la matière, la pression des peuples, est encore insuffisant c’est qu’il y a le dire et le faire en matière politique et que les discours sur la paix ne sont pas encore entrés dans les faits, au contraire.

 

Nous entendons de plus en plus de voix qui expliquent que les Américains tentent de calmer Zelensky et les bellicistes qui veulent nous entrainer dans une guerre y compris nucléaire. Si cela était vrai et que les inquiétudes débouchent sur des attitude constructives, nous pourrions nous en féliciter. Mais il n’en est rien.

 

Ce qui est vrai est que certains bellicistes au contraire en rajoutent dans l’irresponsabilité en se sentant pris dans une course de vitesse dans laquelle ils risquent de perdre leur pari et leurs financements…

Le discours sur la paix des Etats-Unis et de leurs vassaux européens a pour unique résultat actuellement de rendre Zelensky et son régime de plus en plus dangereux… Non seulement le robinet à finance et à armes dont personne ne sait où elles finiront est toujours grandement ouvert mais comme ces corrompus fascisants sont inquiets, ils veulent encore plus nous entrainer rapidement dans leur guerre y compris nucléaire.

 

Récemment le tir de missile sur la Pologne dont il pouvait espérer le pire est peut-être le fruit du hasard, peut-être une provocation délibérée qui nous dit déjà à quel point une étincelle peut mettre le feu à l’Europe… Parce que l’Ukraine est ce qu’elle est mais la Pologne aussi, nous y reviendrons. Ce qui est sûr est que si le discours de propagande s’est un peu atténué puisqu’on se contente de signaler qu’il y a deux versions, celle des russes et des ukrainiens, on ne dénonce pas comme cela le mériterait le danger des provocations.

 

Le régime fasciste et corrompu ukrainien est prêt à tout

Hier les troupes ukrainiennes ont encore bombardé la centrale nucléaire de Zaporojié. Quinze grenades ont été tirées sur les poste principaux de la centrale électrique. Aucune fuite de radiation n’a heureusement été détectée, a déclaré dimanche un responsable de l’opérateur de la centrale nucléaire Rosenergoatom.

 

Des grenades ont été tirées près d’un dépôt sec de déchets nucléaires et d’un bâtiment où du combustible nucléaire fraîchement brûlé était logé, a déclaré Renat Karchaa consultant de Rosenergoatom.

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Est-ce que l’Europe peut être le lieu du dialogue y compris à travers l’OSCE ? NON

Là aussi les faits sont têtus, ceux qui nous bercent d’illusions sur l’Europe comme facteur de paix nous trompent sciemment ou parce qu’ils se sont par opportunisme convaincus eux-mêmes, et les croire c’est entretenir l’inertie face à une situation de plus en plus dangereuse.

Là encore voyons ce qui s’est passé hier :

 

La Russie dénonce le fait que la Pologne refuse l’entrée à Sergueï Lavrov

Il n’y a pas que l’Ukraine qui joue les provocateurs et ceci le plus souvent en rupture avec leur propre peuple qui veut la paix et qui sont souvent comme les Moldaves, les Tchèques, les Bulgares partagés entre pro-russes et pro-Otan, ainsi il y a la Pologne qui multiplie les provocations, comme hier quand ce pays a refusé l’entrée de Sergueï Lavrov à la réunion de L’OSCE au nom de l’application des “sanctions européennes” .

 

Depuis sa création en 1975 au cœur de la guerre froide pour favoriser le dialogue Est-Ouest, l’OSCE siège à Vienne, en Autriche. La rencontre ministérielle annuelle de l’OSCE, à laquelle Sergueï Lavrov participe d’ordinaire, est l’organe central de cette organisation internationale, responsable de ses décisions. Elle est l’occasion pour les ministres des Affaires étrangères d’examiner le travail de l’OSCE dans tous ses domaines d’activité, elle a lieu cette année le 1er et le 2 décembre à Lodz en Pologne.

La Pologne, qui organise début décembre la réunion ministérielle de l’OSCE, a annoncé vendredi avoir refusé l’entrée sur son territoire à Sergueï Lavrov. «Nous attendons de la Fédération de Russie qu’elle choisisse les membres de sa délégation conformément à la réglementation en vigueur», a expliqué à l’AFP une source au sein de cette présidence annuelle tournante, assurée actuellement par Varsovie. Selon elle, la délégation russe ne doit pas «inclure les personnes sanctionnées par l’Union européenne (UE)» à la suite de l’offensive russe en Ukraine déclenchée le 24 février, y compris Sergueï Lavrov.

 

« La décision de la Pologne (…) est provocatrice et sans précédent», a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué. « Non seulement Varsovie s’est discréditée de cette manière, mais elle a porté un préjudice irréparable à l’autorité de toute l’Organisation » pour la sécurité et la coopération en Europe, estime le communiqué. « Actions inacceptables », « Nous sommes convaincus que tous les hommes politiques raisonnables partagent le point de vue de la partie russe que de telles actions sont inacceptables », a réagi la diplomatie russe. « Ces décisions destructrices des Polonais (…) poussent l’OSCE vers l’abîme », a-t-elle affirmé, en accusant l’Organisation de se transformer en un « terrain » pour des « exercices antirusses ».

 

La réunion des 57 ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe aura lieu les 1er et le 2 décembre à Lodz, ville du centre de la Pologne. La délégation russe y sera menée par l’ambassadeur russe auprès de l’OSCE Alexandre Loukachevitch, selon Moscou.

Non seulement cet acte démontre à quel point la Pologne jette de l’huile sur le feu mais également démontre (dommage collatéral) à quel point la proposition du secteur international du PCF de placer sous l’égide de l’OSCE et de l’UE une conférence sur la paix est un enfumage de plus. Il faut vraiment paraitre ignorer ce qu’est l’Europe, l’OSCE pour défendre un tel parrainage…

 

Nous l’avons dit et répété, il y a ceux qui parlent de paix comme Macron et même les Etats-Unis mais qui aident à la guerre. Il y a des attitudes qui créent un continuum entre les fauteurs de guerre et le peuple qui veut la paix. Le secteur international du PCF comme l’Humanité sont au meilleur des cas incapables du moindre renouveau du parti, ils continuent à en donner une image déplorable et déjà quand ils signent un texte qui est juste et va dans le sens de la paix, ils organisent sa censure auprès des militants, ils vont dans le sens de Macron… Pourquoi ?

 

Il y a une manière très simple d’arrêter la guerre : refuser de l’alimenter et ne plus être soumis à l’OTAN qui interdit une politique de souveraineté nationale par rapport à une politique qui n’a qu’un seul but: défendre l’hégémonie nord américaine sur le monde. Politique de plus en plus minoritaire en France comme sur toute la planète.

 

Parce qu’il faut être clair : on nous raconte que les Etats-Unis appellent de façon croissante l’Ukraine à être ouverte à des négociations de paix avec la Russie, un haut responsable du Pentagone affirmant qu’il sera difficile pour les forces de Kiev de récupérer les territoires remportés par Moscou au cours de la guerre.

 

Il y aurait des rencontres “officieuses”, ces bruits ne sont rien quand on sait que les Etats-Unis peuvent à chaque moment décider une véritable pression sur l’Ukraine, il leur suffit d’arrêter d’alimenter la guerre, le contraire de ce qu’ils font comme l’UE et Macron.

 

La Maison-Blanche a réitéré vendredi que seul le président ukrainien Volodymyr Zelensky était en mesure d’approuver l’ouverture de négociations entre son pays et la Russie, rejetant toute notion de pressions américaines sur Kiev.

 

Le soutien américain à l’Ukraine ne faiblit pas et dit la réalité de ce rumeurs. Cette semaine la Maison-Blanche a demandé au Congrès de débloquer 38 milliards de dollars supplémentaires en soutien à Kiev.

Lors d’une visite surprise à Kiev, le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé une nouvelle aide militaire d’un montant de 50 millions de livres (57,4 millions d’euros) et une aide humanitaire de 16 millions de livres (18,3 millions d’euros).

 

(1) L’espace Karl Marx est situé 2 bis rue Roger Salengro 59260 Hellemes-Lille

Voici leur invitation que nous relayons volontiers parce que la tonalité réellement internationaliste, vivante de celle-ci nous va, il y a là une volonté d’aller à l’essentiel qui dit l’action : “La propagande de guerre occidentale diffusée à longueur d’onde sur les grands médias capitalistes tend chaque jour à nous faire oublier la possibilité de Paix humaine durable, pour laquelle nous, communistes, militons depuis plus d’un siècle. Nous n’aurons de cesse de le répéter : pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes.

 

Le 27 Janvier, les Jeunes Communistes du Nord vous invitent, en partenariat avec le Mouvement des travailleurs et des travailleuses sans terres du Brésil et le Parti Communiste Français, à un meeting rassemblant largement les organisations progressistes et révolutionnaires de Lille. Au programme :
– Tables associative
– Prises de parole politique
– Concert



21/11/2022
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