SNCF : A Miramas, trafic rétabli et grosse colère des usagers
Si la panne électrique survenue lundi 20 a perturbé le trafic des TER pendant près de deux jours, la situation est de nouveau normale
La panne, survenue lundi 20 août à 18h15 à Miramas, a été réparée le mercredi 22 au matin, après un jour et demi de recherches. Si la circulation des trains a repris son cours, le PCF et la CGT dénoncent une nouvelle gêne pour les usagers de la SNCF.
Après un peu moins de deux jours de perturbations, le trafic ferroviaire est enfin revenu à la normale, mercredi 22 août. En effet, lundi 20 à 18h15, la SNCF annonçait l’identification d’une panne électrique, sans donner plus de précisions. Celle-ci a causé des retards et annulations de trains sur les lignes Miramas-Marseille et Miramas-Avignon. Mais a aussi causé quatre heures et demie d’interruption de circulation entre lundi et mardi, d’abord, dès la panne, afin de modifier manuellement l’aiguillage qui ne pouvait plus être changé informatiquement, puis le lendemain, entre 11h et 12h30, pour effectuer des recherches. Ces dernières ont enfin porté leurs fruits, puisque le problème a pu être réglé, mercredi 22, en début de matinée.
« Des techniciens ont été mobilisés quatre heures pendant la nuit de mardi à mercredi pour identifier la cause de la panne », indique-t-on du côté de la SNCF. « Finalement, c’est un relais électrique qui était défaillant. Il a été réparé mercredi matin ». Si le trafic était, jusqu’alors, ralenti par sécurité, il a, petit à petit, repris son intensité habituelle. « 70 à 80% des voyages étaient assurés même pendant la panne », assure la SNCF.
« Encore une gêne pour les voyageurs »
Si les trois quarts des trains ont pu circuler sur les lignes touchées, nombreux sont montés au créneau pour dénoncer une nouvelle gêne pour les usagers. En effet, cette panne est la deuxième à survenir à Miramas en moins d’un an; la première date de novembre 2017. La CGT ainsi que Frédéric Vigouroux, maire PS de Miramas, pointaient du doigt un manque d’investissement de l’état, notamment en ce qui concerne la maintenance du matériel électrique, comme indiqué dans notre édition du 22 août.
La Section des Cheminots Communistes de Marseille et Miramas a elle aussi réagi. « Après le premier incident à Miramas de novembre dernier et celui, plus récemment de Paris Montparnasse, c’est la troisième fois que les usagers vivent une telle galère ! », fustige l’organisation affiliée au PCF, dans un communiqué. « Tout cela résulte d’un total désengagement de l’état, depuis deux décennies,et d’une direction SNCF qui veut toujours plus avec toujours moins, ce qui engendre un service aux voyageurs de plus en plus lamentable ».
Anthony Guttuso
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